FILMS
Le SAS Parenthèse est fier de vous présenter trois films autour de la problématique du décrochage scolaire.
Le premier, « L’école pour moi« , est un documentaire réalisé sur le raccrochage scolaire dans 4 pays – Québec (Canada), France, Belgique et Espagne.
Réalisateur : Jonathan Durand. Une production de « Parcours« , réseau de recherche-action de l’UQAM, Montréal, Canada.
Durée : 59 minutes sous titré en français
Le second, « Au détour du chemin« , est un documentaire sur Parenthèse.
Réalisateur : Philippe Bougheriou. Une coproduction des ASBL « D’un lieu à l’Autre » et « Parenthèse« , Belgique.
Durée : 85 minutes
Le troisième, « Murmures d’écoles, quand les profs se laissent interroger«
Réalisateur : Marco Iglesias. Une prodution de Parenthèse ASBL
Durée : 80 minutes
Ce film est issu de rencontres des jeunes élèves participants au SAS Parenthèse et de six enseignants. Pour permettre aux élèves de dialoguer et d’interroger les enseignants sur leur travail, sur l’école et, sur leur vécu de « prof ». Comment occupe-t-on sa place quand on enseigne ? Comment s’y prendre ? Comment penser sa relation aux élèves ? Les élèves questionnent, les enseignants répondent. Prendre le contre-pied des relations entre les uns et les autres est l’occasion de penser la place de chacun à l’école. Parler de la vie dans la classe, en interrompant un temps le rythme des routines de transmission et d’autorité.
Se parler, c’est permettre un autre regard.
Penser la réussite, l’erreur, la relation éducative, le contenu des apprentissages et le sens même de l’école reste une question à laquelle chacun est en droit, plus que jamais aujourd’hui, d’apporter sa réponse.
Pour Parenthèse, il est évident que les élèves ont des choses à dire. Et des questions, toujours pertinentes, à poser.
C’est avec eux qu’il faut chercher à développer une école plus vivante où chacun sera reconnu pour tout ce qu’il possède, pour tout ce qu’il est. C’est avec eux que les adultes feront moins d’erreurs.
Les jeunes participants du SAS Parenthèse se sont associés à ce projet avec sérieux et une attention inattendue dans leur capacité à entrer en relation avec les adultes. Derrière une apparence de flottement dans leurs attitudes et de dynamisme désordonné, ils nous enseignent combien la question est importante pour eux. Si souvent convaincus d’être eux-mêmes responsables de leurs échecs, les jeunes en oublient qu’échouer, c’est d’abord l’occasion de penser l’échec, et donc de penser l’apprentissage. Leur enseigner cela, c’est leur enseigner à penser et à vivre. Il n’y a pas d’âge pour l’erreur ou le succès, pas d’âge pour l’échec ou la réussite. Même pour les adultes, mêmes pour les enseignants.
Bonne vision. Et bonne réflexion.
Les trois DVD sont disponibles sur simple demande à Parenthèse 🙂